26 août

26 août 2024.

Commentaire de RB 9, 1-7

1 Pendant l’hiver, du 1er novembre jusqu’à Pâques, on dit d’abord trois fois le verset : « Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche annoncera ta louange » (Psaume 50, 17).

2 On ajoute le psaume 3 et le « Gloire au Père ».

3 Ensuite on chante le psaume 94 avec antienne, ou bien sans antienne, d’un bout à l’autre sans s’arrêter.

4 Après cela, il y a l’hymne et six psaumes avec antiennes.

5 Quand les psaumes sont finis, on dit le verset, et l’abbé donne la bénédiction. Tous les frères s’assoient sur leur siège et on fait trois lectures. Les frères lisent l’un après l’autre dans un livre posé sur le pupitre. Entre chaque lecture, on chante un répons.

6 On dit les deux premiers répons sans « Gloire au Père ». Mais, après la troisième lecture, celui qui chante dit le « Gloire au Père ».

7 Dès que le frère commence à chanter le « Gloire au Père », tous se lèvent de leur siège pour honorer et respecter la Sainte Trinité.

Hier, nous avons développé un point fondamental de la liturgie chez saint Benoît : la prise en compte de deux facteurs, celui de la liturgie romaine et celui de la tradition monastique. Ces deux éléments – tenus ensemble – constituent ce que l’on désigne par l’expression de liturgie monastique.

Le second point que je voudrais développer aujourd’hui est celui du respect qu’a Benoît des saisons, mais aussi des temps liturgiques, des solennités, des fêtes et de la diversité qui s’en suit dans la célébration. Un simple regard sur les titres des chapitres peut suffire à nous en convaincre.

Chapitre 9 : Les Vigiles pendant l’hiver (lorsqu’en Europe les journées sont courtes et que les nuits sont longues)

Chapitre 10 : Les Vigiles pendant l’été (lorsqu’en Europe les journées sont longues et que les nuits sont courtes)

Chapitre 11 : Les Vigiles du dimanche

Chapitre 14 : Les Vigiles pour les fêtes des saints

Chapitre 12 : Les Laudes

Chapitre 13 : Les Laudes pour les jours ordinaires

Chapitre 15 : Les Offices du temps pascal

Cette simple énumération nous fait comprendre que le cadre extérieur de la prière qui, à longueur de semaines, à longueur d’années, forge la communauté et la prière de la communauté protègent de l’acédie, de la routine et de la désinvolture.