19 février 2025.
Mercredi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire
Mc 8, 22-26
Nous sommes toujours dans le contexte du récit de la multiplication des pains, des controverses que cet évènement a suscité chez les pharisiens et de l’incapacité des disciples à en accueillir le message.
Il semble que tous aient faits preuve de cécité, d’aveuglement, ils n’ont pas vu ce que Jésus voulait leur dire à travers ce signe, ils n’ont pas compris.
Voilà que gens lui amènent un aveugle et il fait avec lui, ce que vendredi dernier, dans l’Évangile, il a déjà fait avec le sourd-muet (Mc 7, 31-35) … Il le guérit progressivement : il commence par lui mettre sa salive sur les yeux, lui impose les mains, ce qui lui ouvre les yeux, mais il voit encore trouble et, enfin, il lui impose une seconde fois les mains et il voit désormais avec netteté.
C’est le contact personnel avec Jésus qui nous guérit, en sa sainte humanité, par son amour, il vient rejoindre notre humanité blessée et défigurée par le péché et par les blessures de la vie.
Cette relation se construit dans le temps, elle ne s’opère pas en une fois. Le Christ veut nous voir cheminer avec lui, nous conduire à longueur de vie vers la liberté sans jamais faire violence à cette liberté.
Il n’est pas thaumaturge, il est Sauveur, c’est-à-dire qu’il nous sort de nos impasses et nous montre l’amour du Père. Il faut du temps, le temps d’une vie.
23 mars