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Monastère Sainte-Marie de Bouaké

Charte de l’oblature

a) Lorsqu’une personne se présente pour l’oblature, il est présenté au Maître des oblats qui le rencontre ; il lui présente la spiritualité et les exigences de l’oblature bénédictine vécue au monastère Sainte-Marie de Bouaké.

b) Le Maître des oblats discerne alors la pertinence ou non d’engager un chemin vers l’oblature pour cette personne.

c) Avant le noviciat, le cheminement de cette personne est de deux ans (qui peuvent être diminués en fonction des situations, mais pas en deçà d’un an). Le futur candidat participe alors aux sessions proposées pour le groupe des oblats. Il est accompagné personnellement par le Maître des oblats pendant cette période.

d) Lors de l’entrée au noviciat, un accompagnateur est donné à chaque candidat (le Maître des oblats peut bien-sûr continuer d’accompagner certains). Il est possible de changer d’accompagnateur, après en avoir parlé avec le Maître des oblats.

e) Le Maître des oblats doit veiller à avoir une bonne rencontre avec chacun au moins 1 fois par an.

f) La durée du noviciat peut varier entre 3 et 7 ans en fonction du rythme de chacun. Elle suppose le suivi minimum de 5 retraites annuelles, 5 sessions monastiques et une connaissance minimale du contenu de la Règle et surtout des valeurs de la Règle qui peuvent être vécues dans une vie laïque dans le monde.

g) Avant l’engagement comme oblat, la formation chrétienne fondamentale doit être aussi assurée par la participation éventuelles aux sessions proposées chaque année en vue de combler certaines lacunes et de développer certaines connaissances.

h) Avant l’engagement comme oblat, chacun(e) doit avoir trouvé son lieu d’insertion dans l’Église et dans la société afin de vivre le double commandement de l’amour inhérent à l’être baptismal.

i) Avant l’engagement comme oblat, chacun(e) aura découvert l’importance pour lui (elle) de ce que représente la Tradition monastique comme chemin de vie et de sanctification. Il aura aussi découvert l’importance de l’ouverture du cœur.

j) Dès le début du parcours, chacun(e) s’engage à réciter chaque jour au moins l’Office des Laudes et l’Office des Vêpres, à trouver un temps quotidien pour la pratique de la Lectio divina, à participer à la retraite annuelle, à la session monastique et, en cas de besoin (cf. supra) à la session de formation annuelle, à rencontrer aussi son accompagnateur.

k) Après son engagement définitif, l’oblat conserve les mêmes exigences ; le Maître des oblats aura soin de vérifier que ses pratiques sont vécues effectivement et qu’elles sont sources d’unification et de sanctification.

l) Au fil des années, le lien entre l’oblat séculier et le monastère ira grandissant, mais chacun veillera à respecter la différence des états de vie. Les oblats conserveront une certaine discrétion par rapport à la vie et aux décisions communautaires. En cas de conflits, le Prieur, après avoir entendu le Maître des oblats et le Conseil, peut décider du renvoi temporaire ou définitif d’un oblat.

m) Avant l’entrée au noviciat et avant l’engagement, le Maître des oblats demande au candidat à l’oblature de rencontrer le Prieur du monastère. La proposition du candidat est décidée par le Prieur après avoir écouté le Maître des oblats, l’accompagnateur et le candidat lui-même.

n) Le Maître des oblats veille aussi avant l’engagement définitif à l’oblature séculière à présenter à la communauté celui (ou celle) qui va s’engager, en évitant cependant de dévoiler certaines réalités qui relèvent du for interne.

o) À la différence d’autres Congrégations, le groupe des oblats bénédictins ne constitue pas une structure d’appartenance. Chacun est rattaché individuellement et directement à la communauté en tant qu’oblat séculier. Des liens d’amitié, des rencontres, des soutiens mutuels peuvent exister entre oblats et sont même à encourager. En aucun cas cependant, ces réalités ne sauraient être une réalité constitutive de l’engagement de l’oblat.