4 juillet 2024.
Dans l’Évangile, nous avons des jeunes-gens dont l’ami est paralysé et qui tentent le tout pour le tout ; animés d’une grande espérance et d’une foi audacieuse, ils déposent leur ami, couché sur une civière, aux pieds de Jésus. Devant la foi de ses amis, Jésus pardonne ses péchés au paralysé et le guérit de son infirmité.
La foi, c’est le refus de désespérer de Dieu, c’est l’espérance chevillée au corps que Dieu est amour. C’est cette foi qui instaure la justice, c’est le déjà-là du Royaume de Dieu pour lequel le Verbe s’est fait chair : les pauvres sont évangélisés chaque fois qu’un homme peut, malgré sa souffrance espérer encore, pour lui-même mais aussi pour les autres, et cela au point de déposer sa misère ou celle de ses frères aux pieds de Jésus-Christ. C’est ce que nous allons faire en célébrant l’eucharistie.
21 Août