21 juin 2025.
21 juin
11 Mener durement ton corps.
12 Ne pas être gourmand.
13 Aimer le jeûne.
14 Donner à manger aux pauvres.
15 Donner des vêtements à ceux qui sont nus.
16 Visiter les malades.
17 Enterrer les morts.
18 Aider ceux qui sont dans le malheur.
19 Consoler ceux qui souffrent.
20 Te rendre étranger aux affaires du monde.
21 Ne rien préférer à l’amour du Christ.
Dans ces quelques versets, le désir de suivre le Christ et la volonté de l’aimer sont le début et la fin de ce passage.
Nous renonçons à nous-mêmes car nous voulons suivre le Christ. Renoncer à nous-mêmes suppose la maîtrise du corps, de nos désirs, de nos passions et de nos pulsions afin de demeurer libre pour l’aimer.
Nous devons écouter notre corps et le respecter lorsqu’il a faim, soif, lorsqu’il est malade, lorsqu’il a sommeil, mais nous ne devons pas lui laisser nous dicter notre conduite ; la tradition monastique nous enseigne à ce propos quelques éléments puisés dans la tradition monastique :
L’amour de l’ascèse et de la discipline monastique, la liberté intérieure (être capable d’apprécier un bon repas mais aussi se satisfaire d’un repas très simple), et enfin et surtout la charité.
Elle nous apprend à ne pas nous replier sur nous-mêmes, elle nous ouvre aux autres.
Le meilleur moyen de sortir de l’engrenage des pensées impures, ou de la tristesse, ou des difficultés personnelles et communautaires, c’est la charité vraie, l’amour gratuit, le service communautaire. Nous le faisons à cause du Christ parce que nous l’aimons plus que tout et surtout plus que nous-mêmes. À cause de lui, et de son amour, nous ne pouvons pas accepter l’enfermement dans le péché et dans le murmure.
Le chemin que saint Benoît nous propose est fait de choses simples et naturelles, il est fait de la vie de tous les jours. Pour aimer Dieu et pour aimer son prochain, nous avons un seul modèle, le Christ, pendant trente-trois ans, pour aimer Dieu et les hommes, il a fait des choses simples.
7 octobre