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23 janvier 2025.

Jeudi de la 2ème Semaine du Temps Ordinaire

Mc 3, 7-12

« De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon
vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. »

            « Ils avaient entendu parler de ce qu’il faisait » : que faisait-il ? Dans le même Évangile, au même chapitre 3, juste avant ce passage, dans l’Évangile d’hier, Marc nous a parlé de Jésus qui, le jour du Sabbat, a placé un homme au centre de l’assemblée, un homme malade dont la main était atrophiée et l’a guéri. Ceux qui étaient là l’ont critiqué d’avoir agi ainsi le jour du Sabbat, mais n’ont pas été capables de répondre à la question que Jésus leur a posée : « Est-il permis le Jour su Sabbat de faire le bien ou de faire le mal ? ».

            Voilà ce qu’il a fait et dont ils ont entendu parler, et c’est parce que Jésus a placé le salut de l’homme au-dessus de tout, y compris au-dessus de toutes les coutumes culturelles et religieuses, que, de tout Israël, mais aussi de chez les païens, que tous les blessés de la vie viennent à lui pour demander la guérison.

            L’évangélisation du monde passe donc par ce regard d’amour et de compassion posé sur l’homme quel qu’il soit et par ce désir intense qui doit habiter chacun de nous, que cet homme qui souffre soit guéri, que cet homme exclu et rejeté soit intégré dans la société, que cet homme esclave de son péché recouvre sa liberté. Ce regard posé sur le pauvre, quel qu’il soit, ne sera pas toujours compris par les autres, mais – nous le croyons – c’est par ce regard que le Seigneur pourra, à travers nos pauvres vies, sauver ce malade, ce marginal ou ce pécheur.