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23 décembre

23 décembre 2024.

Commentaire RB 48 (Introduction 3)

Après avoir vu hier, la gestion de l’emploi de temps dans la Tradition monastique, voyons aujourd’hui la lecture, dans son sens de la Lectio divina, mais aussi dans celui de l’étude.

            Benoît emploie une expression dans sa Règle « lectioni vacare », vaquer à la lectio. En français, le verbe latin « vacare » a donné le mot « vacances ».

            Cette « vacance » signifie que l’esprit est libéré des soucis du travail, des occupations, mais aussi des conversations, du téléphone, d’internet, etc…

            Dans la Vie de saint Martin, on s’aperçoit que « Orationi vacare » signifie que les moines consacrent toute la journée à prier Dieu et qu’il est clairement dit que l’on ne travaille pas de ses mains (SULPICE SEVERE, Vita Martinii 10,6).

            Vacare désigne une orientation du cœur vers Dieu. Lectioni vacare comme Orationi vacare unissent liberté et prière, au point que, dans certais textes monastiques, dire « je vais vaquer » signifie je vais prier ou je vais lire (on le trouve ainsi employé dans la Vie de Fulgence, 29 de FERRANDE.

            Être libre pour Dieu désigne le temps réservé à la lecture quotidienne : Le dimanche, on ne s’occupera que de Dieu (Deo vacetur)  (…) De la première à la troisième heure on s’occupera de Dieu (Deo vacetur) (RIVP 3,6.10).