2 décembre 2024.
Lundi de la 1ère Semaine de l’Avent
« Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place…au festin du Royaume des cieux »
Du Décret du Concile Vatican II sur « l’activité missionnaire de l’Église »
De sa nature, l’Église, durant son pèlerinage sur terre, est missionnaire, puisqu’elle tire son origine de la mission du Fils et de la mission du Saint Esprit, selon le dessein de Dieu le Père. Ce dessein découle de « l’amour dans sa source », autrement dit de la charité du Père (…), de qui le Fils est engendré, de qui le Saint Esprit procède par le Fils, et qui nous a créés librement dans sa grande bonté et miséricorde. De plus il nous a appelés gratuitement à partager sa vie et sa gloire, et il a répandu sa miséricorde sur nous sans mesure (…) afin que le Créateur de tous les êtres devienne enfin « tout en tous »
… Il a plu à Dieu d’appeler les hommes à (…) constituer un peuple dans lequel ses enfants, qui étaient dispersés, seraient rassemblés dans l’unité (…).
Ce dessein universel de Dieu pour le salut du genre humain ne se réalise pas seulement d’une manière pour ainsi dire secrète dans l’âme des hommes (…). Pour affermir la paix, c’est-à-dire la communion avec lui, et pour établir l’union fraternelle entre les hommes, qui sont pécheurs, il a décidé d’entrer dans l’histoire humaine d’une façon nouvelle et définitive, en envoyant son Fils dans notre chair (…), « afin de tout restaurer en lui ».
Car le Christ Jésus a été envoyé dans le monde comme le véritable « médiateur entre Dieu et les hommes ».
Puisqu’il est Dieu, « toute la plénitude de la divinité habite en lui corporellement » ; dans sa nature humaine, il est le nouvel Adam, constitué chef, la Tête, de l’humanité renouvelée (…). Il s’est fait pauvre alors qu’il était riche, afin de nous enrichir par sa pauvreté (…) ; il a assumé la nature humaine dans toute sa réalité, telle qu’on la trouve chez nous, malheureux et pauvres, à l’exception du péché (…) : « Le Fils de l’Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Ce qui a été une fois pour toutes prêché par le Seigneur ou accompli en lui pour le salut du genre humain doit être proclamé et répandu jusqu’aux extrémités de la terre (…), de sorte que ce qui a été accompli une fois pour toutes, en vue du salut de tous, produise ses effets chez tous au cours des âges.
Ad Gentes, 2-3.