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18 janvier

18 janvier 2025.

Samedi de la 1ère Semaine du Temps Ordinaire

Mémoire de la Vierge Marie

 

Seule, Marie a cru

Texte de saint Bonaventure

Il n’est resté auprès de Notre Seigneur ni homme ni femme, excepté cette femme qui est bénie entre toutes les autres, et qui, pendant cette triste journée du samedi saint, demeura ferme dans la foi. En elle seule, à ce moment, vivait l’Église. Aussi est-ce avec justice que l’Église entière consacre, pendant tout le temps de l’année, le jour du sabbat, du samedi, à la louange et à la gloire de Marie. Elle est la branche vraiment et spécialement bénie que le tranchant d’aucune crainte n’a pu séparer de la Vigne.

Ceux qui diront : Nous espérions qu’il rachèterait Israël, l’ont quitté ; les femmes l’ont quitté aussi ; car, malgré leur empressement à rendre les derniers devoirs à sa dépouille mortelle, elles ne croyaient pas qu’il dût ressusciter.

Je ne veux point affirmer cela comme une chose bien sûre, parce que je ne veux point paraître introduire des opinions nouvelles ; mais il me semble probable que cette Mère honora bien plus son Fils en ne venant pas avec les autres entourer de parfums le corps du Christ en son tombeau. Elle regardait comme inutile d’embaumer celui qu’elle espérait voir bientôt échapper à la mort par une glorieuse résurrection.

In Lectionnaire d’En Calcat, Commun de la Sainte Vierge I.