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8 mars 2025.

Samedi des Cendres

Lc 5, 27-32

Depuis le Mercredi des Cendres et le début du Carême, les textes de l’Évangile nous proposent un paradoxe : celui du salut déjà-là, de l’amour de Dieu en Jésus-Christ qui nous a aimés jusqu’au bout, et celui d’un salut à accueillir, à chercher, à désirer.

Aujourd’hui, le Christ, par ses paroles, nous éclaire sur ce paradoxe.

Jésus est attablé chez Lévi, un publicain, de surcroît, collaborateur des forces coloniales romaines, avec ses amis, tous publicains et pécheurs. Cette situation provoque l’étonnement et sans doute le scandale des pharisiens et des scribes qui interrogent les disciples de Jésus : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? »

Les disciples ne sont pas en mesure de répondre à cette question ; Jésus lui-même leur répond en se présentant comme un médecin qui ne peut aider et sauver que ceux qui se savent malades, c’est-à-dire les pécheurs.

Notons trois choses fondamentales pour nous dans cette réponse de Jésus :

  • Tout d’abord une bonne nouvelle, Jésus ne nous choisit pas malgré nos péchés, mais à cause de notre situation de pécheur qui nous fait crier vers lui notre besoin d’être sauvés.
  • L’homme qui se croit juste (ajusté à Dieu) parce qu’il accomplit parfaitement les 613 commandements de la Loi de Moïse ou les commandements de l’Église, se place dans une attitude où le salut apporté par le Christ ne peut pas l’atteindre.
  • Le salut est ici offert par une présence du Christ au milieu de ces gens : pécheurs, conscients de l’être, le Christ est au milieu d’eux, cela suffit pour leur conversion !

Désormais, seul l’homme qui a conscience de sa misère, de sa faiblesse, de son incapacité par lui-même à s’en sortir et qui se laissera saisir par l’amour du Christ à ses côtés, un amour assuré et certain, vécu jusqu’au bout, pourra être sauvé.

TOUT homme, car nul n’est trop loin pour Dieu ! Offrons-lui notre misère, il en fera des merveilles !