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30 octobre

30 octobre 2024.

Mercredi de la 30e Semaine du Temps Ordinaire

Lc 13, 22-30

Choisis la voie qui mène à la vie !

De la Règle du Maître.

Ô homme, toi d’abord qui fais la lecture, toi ensuite qui m’entends te parler, laisse maintenant les autres pensées, et sache que je te parle, et que Dieu, par ma bouche, t’avertit. A lui, le Seigneur Dieu, nous devons aller de plein gré, par nos bonnes actions et nos intentions droites, de peur que, en raison de notre négligence pécheresse, nous ne soyons malgré nous appelés à comparaître et emportés par la mort.

Toi donc, auditeur qui m’entends parler, écoute ce que te dit non point ma bouche, mais Dieu qui te parle par cet écrit. Tandis que tu es encore en vie, il t’avertit de quoi tu auras à lui rendre compte après la mort. Car le temps que nous vivons encore, nous le vivons comme un sursis, cependant que la bonté de Dieu attend chaque jour que nous nous amendions, et qu’elle nous veut meilleurs aujourd’hui que nous n’étions hier.

Toi donc qui m’écoutes, fais attention, en sorte que mes paroles et le son que tu perçois, cheminant par l’examen de l’esprit, parviennent au carrefour de ton cœur (…).

Tandis que nous cherchons à aller à Dieu, arrêtons-nous en ce carrefour de notre cœur, et examinons les deux voies de connaissance que nous voyons devant nous. Examinons par laquelle de ces deux voies nous pouvons parvenir à Dieu. Si nous continuons à gauche, nous avons à craindre – car la voie est large – que ce ne soit plutôt celle qui mène à la perdition. Si nous tournons à droite, nous sommes sur le bon chemin, car la voie est étroite, et c’est elle qui mène les serviteurs réguliers à leur véritable Seigneur.

Que votre oreille, se fermant à tout autre bruit, suive donc mon discours. Et toi, homme, dont nous mettons en garde le regard, comprends que c’est Dieu qui te met en garde (…), afin que, en ce temps où tu es encore en vie et où il t’est loisible de te corriger, tu coures de toutes tes forces. Il ne faudrait pas, en effet, qu’appelé à comparaître par la mort, tu n’aies aucune excuse à présenter à Dieu au jour du jugement et dans la peine éternelle, comme quoi personne, de ton vivant, ne t’avait averti que tu devais te corriger. Il ne faudrait pas qu’impuissant désormais à te secourir toi-même, tu sois livré sans remède à un remords éternel.

Dorénavant, donc, ce que tu entends, observe-le, avant que tu ne quittes la lumière de ce monde (…). Écoute donc, et fais ce qui est bon et juste, ce qui rend Dieu favorable.

In Règle du Maître, Prologue 1-19.22.