17 août 2024.
Mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie
Joie à toi, Mère et Vierge.
Strophes de l’Hymne Acathiste du 6ème siècle.
La Vierge demanda avec confiance à Gabriel : Ta parole merveilleuse apparaît difficile à saisir à mon âme. Comment peux-tu me prédire un enfantement sans conception ? De mes entrailles, comment peut-il naître un Fils ?
L’ange lui répondit avec respect tout en l’acclamant ainsi :
Joie à toi, tu es initiée au Mystère inexprimable.
Joie à toi, tu es la foi de ceux qui prient en silence.
Joie à toi, tu es la préparation des merveilles du Christ.
Joie à toi, tu es la résumé des Mystères du Fils.
Joie à toi, tu es l’échelle par laquelle Dieu descend du ciel.
Joie à toi, tu es le pont qui mène au ciel ceux de la terre.
Joie, à toi, tu es la merveille que les anges ne cessent de proclamer.
Joie à toi, tu es la blessure qui ne cesse de faire hurler les démons.
Joie à toi, qui as engendré la Lumière ineffable.
Joie à toi, qui n’as révélé ce Mystère à personne.
Joie à toi, qui des sages surpasses la connaissance.
Joie à toi, qui des fidèles illumines les cœurs.
Joie à toi, Mère et Vierge !
La puissance du Très Haut couvrit alors la Vierge de son ombre et lui donna de concevoir. Son sein stérile devint comme un champ fertile pour tous ceux qui veulent moissonner le Salut, en psalmodiant ainsi, Alléluia !
Ô Mère que l’univers entier célèbre daigne accepter notre offrande d’aujourd’hui ; nous crions vers toi : Alléluia !
In Lectionnaire de Tournay.