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24 novembre2024.

Jeudi de la 34ème Semaine du Temps Ordinaire

Lc 21, 20-28

L’Évangile de Luc a été rédigé après le siège de Jérusalem de 70 et l’événement décisif de la première guerre judéo-romaine que fut la chute de Massada en 73 ou 74.

Luc écrit pour des lecteurs qui ont connu cet évènement et pour une Église qui lui a survécu… Il écrit aussi pour des hommes qui continuent à vivre la persécution, le mépris et le rejet de la société… Il écrit aussi pour les chrétiens de notre temps et pour notre Église en cette première moitié du XXIe siècle !

A ces « hommes qui meurent de peur » face aux menaces d’une troisième guerre mondiale, face au dérèglement climatique et à un contexte socio-politique particulièrement menaçant et sans aucune régulation, il présente « le Fils de l’Homme qui vient dans une nuée avec puissance et grande gloire ».

Face à la peur, il oppose la foi en la résurrection et l’assurance de la présence au milieu de nous du Christ ressuscité !

La foi n’est ni naïveté, ni utopie, ni une belle histoire qui infantiliserait et endormirait le peuple !

La foi est pour chacun de nous la lumière dans la nuit, la dynamique de la résistance et la puissance de la vérité qui s’offre au monde pour rallumer l’espérance dans le cœur de ceux qui sombrent dans le désespoir.

La foi qui demeure et qui porte du fruit est l’assurance d’une Vérité qui nous accompagne sous le mode d’une présence humble et sûre, celle d’un amour rencontré, d’une présence capable de renverser les montagnes et de faire advenir le Royaume de Dieu, le Royaume de l’Amour.