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1er octobre

1 octobre 2024.

Commentaire de RB 27,4

4 Et, comme l’apôtre Paul le dit encore : il faut « aimer ce frère davantage » (2 Co 2, 8), et tous prieront pour lui.

Dans ce verset, l’on voit que toute la communauté est partie prenante dans la guérison du frère. Le mot clé de ce verset est caritas (charité), Benoît affirme ici sa conviction : la vie communautaire dit être imprégnée de charité, d’une disposition des frères à la réconciliation et au service mutuel, surtout lorsque les choses se compliquent.

Benoît, comme toute la tradition monastique ancienne, ne considère pas le frère qui a failli comme un ennemi, mais toujours comme un frère.

Cette disponibilité de tous les frères à la réconciliation se voit en particulier dans la prière de la communauté pour le frère. CE devoir de la prière est confié à toute la communauté et cela depuis le Nouveau Testament ; dans l’Épitre de saint Jacques : « Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La supplication fervente du juste a beaucoup de puissance » (Jc 5,16).

Dans la Tradition monastique, le chemin de la conversion est toujours accompagné de la prière des frères.

Prions les uns pour les autres, prions surtout pour les frères qui nous sont les plus difficiles afin de ne jamais cesser de les aimer, prions aussi pour ceux que l’on sent en difficultés ou malheureux.