Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

18 novembre 2024.

Lundi de la 33ème Semaine du Temps Ordinaire

Lc 18, 35-43

Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »

Dans l’Évangile de Luc, la foi avant d’être un contenu est une attitude : croire que Jésus est l’approchable ; la foi est le passage du péché à la confiance…

Cette théologie de Luc se retrouve dans plusieurs textes de l’Évangile comme un refrain qui parcourt tout le Livre : le paralytique déposé aux pieds de Jésus (« Voyant leur foi, il dit : « Tes péchés te sont pardonnés » » Lc 5, 20) ; la pécheresse pardonnée et aimante (« Ta foi t’a sauvée; va en paix. » Lc 7, 50) ; la tempête apaisée (« Puis il leur dit : « Où est votre foi ? » » Lc 8, 25a) ; l’hémorroïse (« Ma fille, ta foi t’a sauvée. Va en paix » Lc 8, 48) ; la fille de Jaïre (« Sois sans crainte; crois seulement » Lc 8, 50) ; la réponse donnée par Jésus à la question des Apôtres (Augmente en nous la foi ! Lc 17, 5) ; les dix lépreux (« Jésus dit au lépreux : « Relève-toi, va. Ta foi t’a sauvé » » Lc 17 ,11-19).

L’Évangile de ce jour est donc le huitième passage de l’Évangile où se retrouve la même perspective.

La foi de l’aveugle de Jéricho a consisté à crier avec persévérance Jésus, fils de David, aie pitié de moi, et cela alors que tous voulaient le faire taire. Il a cru que Jésus pouvait lui donner la lumière.

Croire malgré ceux qui veulent faire taire le pauvre car ils pensent qu’il est impossible pour lui de venir à la lumière, de faire la lumière.

Le Christ est le Maître de l’impossible lorsque nous lui offrons dans une confiance absolue la détresse de nos vies et celle de nos frères. La foi, c’est d’abord la confiance au Christ !