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17 février 2025.

Lundi de la 6ème semaine du Temps Ordinaire

Mc 8, 1-13

            Jésus vient de nourrir quatre mille hommes avec sept pains et quelques petits poissons et voilà que les pharisiens réclament encore de lui un signe venu du ciel !

A cette demande, « Jésus soupira au plus profond de lui-même », lorsque l’homme refuse de comprendre et d’entendre l’amour que Dieu lui manifeste, que peux faire encore Dieu ?

L’amour ne s’impose pas par des preuves, il se propose et l’amour de Dieu particulièrement ; ce qui s’impose en revanche chez celui qui l’accueille, c’est la vérité de cet amour. Sa réception c’est l’accueil au plus profond de nous de ce que le Christ fait dans nos vies, la parole qu’il nous adresse, les rencontres humaines à travers lesquelles il est venu nous rejoindre… C’est une brise légère, comprenne qui pourra !

« Aucun signe ne sera donné à cette génération. »

Ce n’est pas une malédiction que le Christ adresse à ses contemporains ou à nous qui écoutons l’Évangile, mais plutôt une invitation à passer de notre besoin d’assurances humaines tangibles à l’accueil de son amour personnel, à consentir à la foi et à la confiance.

Cette attitude n’est rendue possible que par la pureté du cœur, c’est-à-dire l’abandon entre ses mains et en son cœur.

Saint Cyprien au troisième siècle a parlé du Christ comme du Sacrement du Père et, le Concile Vatican II, a repris ce titre pour parler du Christ au début de la Constitution sur l’Église.

Le Christ est le seul Sacrement du Père car il est le seul signe visible authentique de l’amour invisible du Père, c’est cela un sacrement : il rend visible l’invisible ! Le Signe, c’est Lui, il n’y en a pas d’autre. Les sept sacrements de l’Église sont avant tout le prolongement de la sacramentalité du Christ !

Accueillons-le dans nos vies, cherchons-le, écoutons-le et apprenons à vivre en sa présence. Nous y trouverons l’assurance de son amour.