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16 décembre

16 décembre 2024.

Commentaire RB 46, 1-4

1 Pendant un travail à la cuisine, dans le cellier, dans un service, à la boulangerie, au jardin, dans un atelier ou dans un autre lieu, un frère fait une faute :

2 il casse ou il perd un objet, ou bien il fait une autre faute, n’importe où.

3 Mais il ne vient pas tout de suite et de lui-même réparer sa faute devant l’abbé et devant la communauté. Il ne dit pas ce qu’il a fait.

4 Alors, si on apprend la chose par un autre frère, on le punira plus sévèrement.

Dans les chapitres 43 à 45, Benoît a traité des pénitences qui peuvent conduire à l’exclusion, et des négligences commises à l’Office divin.

            Au chapitre 46, Benoît considère les différents emplois où peuvent survenir des manquements ; à cette occasion, il nous donne un aperçu des lieux et des bâtiments d’un monastère bénédictin de l’époque.

 Dans ces différents lieux, un objet peut être perdu, abîmé ou cassé ; dans ce cas, le frère doit reconnaitre spontanément son manquement, et s’en accuser. Pour Benoît, l’accusation spontanée est essentielle : l’humilité se révèle dans ‘aptitude à reconnaitre spontanément ses manquements, sans attendre d’avoir été dénoncé.

Sur ce point, Benoît invite à une démarche décidée et responsable : de fait, en vertu de la communauté des biens, l’ensemble des frères est affecté par une détérioration matérielle. Le frère doit donc reconnaître sa faute non seulement devant l’abbé, mais aussi devant toute la communauté.

Pour ce qui relève des fautes cachées et secrètes, Benoît agit tout à fait autrement ; nous le verrons demain.