5 juillet 2024.
On disait en Israël : Dieu est l’ami des justes et, par une certaine logique du raisonnement, on en concluait que les pécheurs n’étaient pas les amis de Dieu.
Saint Luc, dans son Évangile, rapporte les propos des gens dans la rue qui disent que « Jésus est l’ami des publicains et des pécheurs » ; Jésus n’en dit pas moins dans l’Évangile de Matthieu : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin mais les malades… Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs ».
Jésus est donc l’ami de tous les hommes, c’est toute l’humanité qu’il est venu appeler. Voilà le message du salut.
Sainte Thérèse de Lisieux avait compris cela lorsqu’elle disait « Je ne veux pas me lever de la table des pécheurs ».
Notre pauvreté, notre fragilité, nos blessures sont la seule possibilité de découvrir en vérité, dans sa chair, que Jésus est mon Sauveur.
C’est dans cette certitude d’être sauvé par la miséricorde de Dieu que le chrétien apprend ce que veut dire cette parole : « C’est la miséricorde que je désire et non les sacrifices ».
5 septembre