12 juin 2024.
Jésus affirme vouloir conserver toute son autorité à la Loi de Moïse. ‘Pas un trait ne disparaîtra de la Loi’. Rien ne doit en être retranché, pas une lettre ni même signe typographique. Cependant, la lettre de la Loi est désormais placée sous l’autorité de la Parole du Christ qui lui donne tout son sens – un sens mis en lumière par l’avènement de ce Royaume qu’il vient inaugurer. La Loi n’est donc pas un « en-soi » légaliste ; elle est au service de ce Règne de Justice attendu et espéré. Ce n’est pas la Loi qui fait autorité, mais la Justice du Père que le Fils exprimera pleinement à la Passion
Jésus ne s’oppose pas à la Loi, à son statut divin. Il s’agit plutôt d’un débat concernant son l’interprétation face à celle des scribes et des pharisiens, provenant de la tradition des anciens. Jésus ne se place pas en vis-à-vis de la Loi, mais en contradiction avec d’autres interprètes de la Loi et des commandements.
Jésus ne fait pas un commentaire légaliste à la manière des pharisiens : il ne s’appuie sur aucune tradition précédente (celle des anciens) et ne cite pas un autre passage de l’Écriture pour l’éclairer. Il affirme de manière nouvelle et pleine d’autorité son interprétation « Eh bien moi je vous dis. »
22 Août