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Jeudi de la 27ème Semaine du Temps Ordinaire

Lc 11, 5-13

« Demandez, on vous donnera » (Lc 11, 5-13)

Alléluia. Alléluia.
Seigneur, ouvre notre cœur
pour nous rendre attentifs aux paroles de ton Fils.
Alléluia. (cf. Ac 16, 14b)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus disait à ses disciples :
« Imaginez que l’un de vous ait un ami
et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander :
“Mon ami, prête-moi trois pains,
    car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi,
et je n’ai rien à lui offrir.”
    Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond :
“Ne viens pas m’importuner !
La porte est déjà fermée ;
mes enfants et moi, nous sommes couchés.
Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
    Eh bien ! je vous le dis :
même s’il ne se lève pas pour donner par amitié,
il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami,
et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
    Moi, je vous dis :
Demandez, on vous donnera ;
cherchez, vous trouverez ;
frappez, on vous ouvrira.
    En effet, quiconque demande reçoit ;
qui cherche trouve ;
à qui frappe, on ouvrira.
    Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson,
lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
    ou lui donnera un scorpion
quand il demande un œuf ?
    Si donc vous, qui êtes mauvais,
vous savez donner de bonnes choses à vos enfants,
combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint
à ceux qui le lui demandent ! »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Nous avons entendu hier, le « Notre Père » où Jésus répondait à une question des Apôtres : « Seigneur, apprends-nous à prier ». Aujourd’hui, Jésus continue de répondre à cette question dans une sorte de commentaire du « Notre Père »

            Il utilise, comme il le fait souvent, le langage d’une parabole, celle d’un homme qui reçoit la visite d’un ami auquel il ne peut même pas offrir le minimum, du pain. Il aurait besoin de trois pains pour accueillir convenablement ce frère qui arrive, fatigué de son voyage.

            Ne sachant que faire, il va frapper, de nuit, à la porte d’un ami du village, pour le solliciter de lui prêter ces trois pains car il va les lui rembourser ensuite, lorsque ce sera possible pour lui.

            Cet ami est en plein sommeil, il n’a pas envie de sortir de son lit, alors cet homme qui n’a rien va frapper jusqu’à ce qu’on lui ouvre… L’ami finira par se lever, c’est sûr ! Il le fera peut-être par amitié ou simplement parce qu’il a été réveillé et qu’il a sommeil et pour se rendormir, la seule solution qui lui reste c’est de lui donner les trois pains.

            Que nous enseigne cette parabole sur le « Notre Père » ?

  • La prière est la seule solution lorsque nous sommes incapables de donner à nos frères ce qu’ils attendent de nous ! Combien de situations bloquées en famille, dans le travail, dans le pays… Nous ne savons pas comment faire, nous n’avons pas de solutions ! Combien de fois, des voisins, des parents, des amis, des inconnus, nous demandent un peu d’argent que nous n’avons pas ! Dans tous ces cas, Jésus nous dit, tu es indigent mais tu peux prier pour tes frères, qui sont aussi – comme toi – les fils et les filles du même Père !
  • La prière exige la persévérance. Dans la parabole, l’homme se lève par agacement et exauce la demande en donnant trois pains, avec Dieu, notre Père, c’est toujours par amour ; il sait mieux que nous, ce qui est bon pour ses fils, il n’exaucera pas forcément notre demande comme nous le souhaiterions car nous ne savons pas – comme lui – ce qui est meilleur pour ses fils, mais il l’exaucera au-delà de ce que nous demandons… il ira jusqu’à donner l’Esprit Saint (Lc 11, 13).