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4 mai 2025.

3ème dimanche de Pâques

Année C

Jn 21, 1-19

« Au lever du jour, Jésus était là, sur le rivage »

D’une Homélie de saint Grégoire le Grand

Que symbolise la mer, sinon le monde présent, battu par les vagues tumultueuses des affaires et les remous d’une vie caduque ?

Et que représente le rivage ferme, sinon la pérennité du repos éternel ?

Les disciples peinent donc sur le lac puisqu’ils sont encore pris dans les flots de la vie mortelle, mais notre Rédempteur, après sa résurrection, se tient sur le rivage puisqu’il a déjà dépassé la condition d’une chair fragile.

C’est comme s’il avait voulu se servir de ces choses pour parler à ses disciples du mystère de sa résurrection, en leur disant : « Je ne vous apparais plus sur la mer, car je ne suis plus parmi vous dans l’agitation des vagues ».

C’est dans le même sens qu’en un autre endroit, il a dit à ces mêmes disciples après sa résurrection : « Je vous ai dit ces choses quand j’étais encore avec vous ». Il n’a dit pas cela parce qu’il n’était plus avec eux — son corps était présent et leur apparaissait — mais… sa chair immortelle distançait de loin leurs corps mortels : il disait ne plus être avec eux tout en étant au milieu d’eux.

Dans le passage que nous lisons aujourd’hui, par l’emplacement de son corps, il leur signifie la même chose : alors que ses disciples naviguent encore, il se montre désormais établi sur le rivage.

Homélies sur l’Évangile, n°24 (trad. Le Barroux rev.).