4 décembre

4 décembre 2024.

Mercredi de la 1^ère Semaine de l’Avent

Mt 15, 29-37

29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.

31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
32 Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »

33 Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »

34Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ?» Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »

35 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.

36 Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.

37 Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.

Sur la montagne qui domine la mer où Jésus s’est assis, les foules viennent à lui pour l’écouter.  Sa parole et sa personne les attirent chacun personnellement au point que, spontanément, ils lui apportent toutes leurs misères : leur aveuglement, leur mutisme, leur boiterie, leur handicap. Ils accueillent alors sa parole qui éveille leur cœur et réveille leur vie et tous les espoirs dont elle est porteuse.

Jésus, lui, accueille ces misères qui touchent son cœur ; la vie peut désormais jaillir librement et joyeusement, il enlève tout ce qui lui fait obstacle, tout ce qui empêche la vie… il les guérit.

Cet échange, qui passe par la parole donnée et reçue, par les misères offertes et guéries, fait oublier à ces foules, mais pas à Jésus, le pain qui leur manque.

En le leur donnant à satiété, Jésus se manifeste à eux comme celui qui seul comble toutes nos faims, répond à toutes nos espérances dont la vie est porteuse.

Il est, Lui, le Bon Pasteur et le Vrai Berger !