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2 novembre

02 novembre 2024.

Commémoraison de tous les fidèles défunts

Seigneur très compatissant, fais-moi miséricorde !

D’un sermon de saint Grégoire de Narek.

Du tombeau qui referme sur moi les ténèbres, voici le cri que je t’adresse : je te supplie Seigneur Jésus-Christ, regarde-moi avec miséricorde et ne permets pas que j’habite l’enfer.

Que ton Esprit Saint habite avec moi en m’éclairant dans les ténèbres.

Exauce-moi, moi qui me confie en toi, Seigneur Jésus, j’attends ton retour et je compte fermement sur ta miséricorde, ô Sauveur ; je confesse mes dettes et publie mes péchés, je suis desséché par le vent du désespoir et je vacille sous les paroles du désespoir. Écoute-moi, ô Très Compatissant, Ami des hommes, Fidèle, Douceur ineffable, Jour plein de bonté, Lumière désirable.

Le jour où je rendrai le souffle, tu peux accorder à mon âme le salut.

Tu peux, Seigneur, changer la malédiction qui conduit à la mort en bénédiction qui donne la vie et tu peux accorder, au lieu de la séparation, l’attente de l’union, au lieu de la condamnation sans appel, une double délivrance. Ce qu’à l’heure de ma mort je ne pourrai solliciter, aujourd’hui dans ton amour veuille l’accorder aux hommes, ô Indulgent, toi qui à tous donne la vie.

Lorsque je serai étendu, cadavre inerte, sans parole, plante déracinée, ami devenu étranger, j’aurai besoin des prières des autres qui psalmodieront les supplications de ma foi et les présenteront avec des larmes à ta haute miséricorde, ô bienfaiteur. Ils chanteront alors le retour vers toi, que je bénis, la vérité de ta résurrection à laquelle je crois, la crainte de ton jugement, que je confesse, le règne avec toi, Seigneur, que j’attends et pour lequel je supplie.

In Lectionnaire pour les dimanches et pour les fêtes, p. 519-520.