2 avril 2025.
Mercredi 4ème semaine du Carême.
Jn 5,17-30.
L’œuvre du Sauveur.
D’une homélie de saint Athanase.
Quand l’homme eut péché et fut tombé, et que sa chute eut bouleversé toutes choses (…), la terre était maudite, l’enfer ouvert et le paradis fermé…
Alors Dieu, qui est l’ami des hommes et ne veut pas que périsse l’homme créé à son image, dit : qui enverrai-je, et qui ira. Et dans le silence de l’univers, le Fils dit : Me voici, envoie-moi.
Et en lui disant : Va, le Père lui donna l’homme, pour que le Verbe se fît chair, et que prenant cette chair, il la restaurât entièrement.. L’homme lui fut confié, comme à un médecin pour qu’il guérit la morsure du serpent, comme à la vie pour qu’il ressuscitât ce qui était mort, comme à la lumière pour qu’il illuminât les ténèbres, comme au Verbe pour qu’il renouvelât en lui l’intelligence.
Quand donc tout lui fut livré et qu’il se fit homme, aussitôt tout fut restauré en sa perfection première : la terre n’est plus maudite, mais bénie, le paradis s’ouvre au larron, l’enfer frémit et les tombeaux s’ouvrent, les morts ressuscitent (…).
Au commencement, tout est venu à l’existence par lui, mais plus tard, quand tout fut tombé, le Verbe se fit chair et revêtit la chair, pour qu’en lui tout fut restauré. C’est sa souffrance qui nous guérit, sa faim qui nous nourrit, sa descente aux enfers qui nous relève.
In Lectionnaire d’En Calcat, le 15 mars 1972.