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19 novembre

19 novembre 2024.

Commentaire RB 38, 7-9

7 Pourtant, si on a besoin de quelque chose, on le demande par un signe plutôt que par la parole.

8 Et pendant le repas, personne ne doit se permettre de poser des questions sur la lecture ou sur autre chose, et cela, pour éviter tout désordre.

9 Mais le supérieur peut dire quelques mots, s’il le veut, pour faire du bien aux frères.

Au verset 7, Benoît demande que l’on parle par signes. Cette façon de faire existait déjà chez Pachôme :

« Si on a besoin de quelque chose à table, personne n’aura la hardiesse de parler, mais on fera signe aux servants par un son ».

Au verset 8, Benoît rajoute encore un point sur le silence, à savoir de ne pas poser des questions sur la lecture. S’il l’écrit, ce n’est pas pour prévoir un problème éventuel, mais bien parce que le problème a réellement existé. On peut imaginer un frère qui n’est pas d’accord avec la lecture et qui le fait savoir…

Au verset 9, Benoît prévoit que le silence au réfectoire soit levé par le supérieur. C’est ce que nous faisons aujourd’hui dans beaucoup de monastères, pour certaines occasions, en particulier pour les grandes solennités.

Il peut arriver que le supérieur apporte aussi un commentaire à la lecture ou qu’il interrompe la lecture d’un passage trop scabreux ou encore qu’il apporte une explication.