3 juillet 2024.
Nous avons besoin de rejoindre le Christ ressuscité en son humanité : Thomas touche les plaies du Christ ressuscité et il déclare « Mon Seigneur et mon Dieu », c’est le plus bel acte de foi de tout le Nouveau Testament. Thomas touche le Christ dans ses plaies, dans son humanité livrée, et il reconnaît son Dieu. Je vous propose d’écouter Saint Bernard nous parler de cet épisode évangélique : « Où donc notre fragilité peut-elle trouver repos et sécurité, sinon dans les plaies du Sauveur ? Je m’y sens d’autant plus protégé que son salut est plus puissant. L’univers chancelle, le corps pèse de tout son poids, le diable tend ses pièges : je ne tombe pas car je suis campé sur un roc solide. J’ai commis quelque grave péché : ma conscience se trouble, mais elle ne perd pas courage, puisque je me souviens des plaies du Seigneur, qui a été transpercé à cause de mes fautes. Ce qui me manque à cause de mon péché, je le tire des entrailles du Seigneur car la miséricorde y abonde (…) Ils ont percé ses mains, ses pieds, et d’un coup de lance son côté. Par ces trous béants, je puis goûter et voir combien le Seigneur est bon ». L’amour de Dieu pour nous voilà ce qui met notre cœur dans la paix.
Thomas ainsi que les Onze autres Apôtres reconnaissent ce matin la divinité de Jésus sous les traits de son humanité.
Les Apôtres connaissent ces signes, ils savent que ces plaies sont la conséquence de son message, de sa liberté, de sa vie donnée ; le Christ ressuscité leur montre ces plaies pour les libérer de leurs peurs et leur communiquer sa paix. Nous savons et nous croyons que désormais aucune situation humaine, aucune maladie, aucun péché, si graves, si tragiques soient-ils, sont sans espoir, car la vie est plus forte que la mort, l’amour plus fort que la haine. Aujourd’hui encore, Jésus ressuscité porte les marques de la croix, ces marques sont indélébiles elles sont le signe de son amour et sa résurrection est la preuve que son amour est vrai. Ce matin, nous pouvons sortir de nos peurs, nous pouvons avancer, aller de l’avant, en nous appuyant sur l’amour de Jésus, car cet amour est divin.
7 septembre