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Méditation 18 décembre

18 décembre 2024.

Bref commentaire sur l’antienne « Ô » du Magnificat

« Ô Adonaï, guide du peuple d’Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver ».

Il s’agit d’une compilation de quatre extraits de Livre de l’Exode : Ex 6,2 ; Ex 3,2 ; Ex 20 ; Ex 15, 12-13. Toute cette antienne est une interprétation christologique de l’épisode du Buisson Ardent. L’humanité de Jésus est le nouveau Buisson Ardent où à travers ses mots on peut y entendre la Parole même du Père, grâce au don de l’Esprit.

Ces sept antiennes, et en particulier avec la formule litanique du « veni », sont un appel aux sept dons de l’Esprit Saint. Se préparer à la venue du Seigneur s’accompagne d’une préparation à la venue de l’Esprit. Si nous partons des Actes de Apôtres, les récits de l’Ascension et de la Pentecôte placent les disciples dans une double attente. Celle de l’Esprit Saint et du retour du Christ. L’attente de la Pentecôte a un caractère eschatologique.

La liturgie, en faisant mémoire d’un mystère passé qui s’actualise dans le présent, attend sa pleine réalisation dans les temps à venir. Avant chaque avènement de Jésus-Christ : il y a « attente des disciples », « effusion de l’Esprit », « ouverture de l’intelligence », « ouverture de lèvres pour rendre grâce et annoncer ». C’est dans l’Esprit que nous attendons l’avènement du Christ. C’est par l’Esprit que nous pouvons comprendre le sens des titres que l’on confère à celui qui va venir, et ainsi comprendre les Ecritures. C’est par l’Esprit que nous pouvons chanter et invoquer ce « veni ». C’est par l’Esprit que s’accompliront pour nous, toutes les promesses contenues dans les titres christologiques de ce cycle.