7 mars 2025.
Vendredi des Cendres
Mt 9, 14-15
Hier, dans l’Évangile, l’Église nous faisait entendre le Christ qui annonce sa Passion et sa mort, et qui invite chacun de nous à porter sa croix pour le suivre vers la résurrection.
En parlant ainsi, il nous invitait à croire davantage en la puissance de vie de son amour qu’en tout ce qui est immobilisme, obstacle et souffrance dans nos vies.
Aujourd’hui, il résulte de la présence du Christ à nos côtés, une fête continuelle dans nos vies : le Christ présente la vie de ses disciples avec lui comme une noce continuelle où la pénitence, la tristesse et le jeûne ne sont pas de mise !
Croire au Christ et vivre en sa présence, c’est le ciel sur la terre !
Où est alors la place du jeûne dans nos vies ? Le Christ nous le dit aussi : « lorsque l’Époux vous sera enlevé ». Sans doute, lorsqu’il sera tué, mais aussi et surtout, pour nous qui vivons dans la foi en la résurrection : chaque fois que, dans nos vies, nous avons à mener le combat contre les forces du mal et de la mort en nous ; forces obscures qui, parfois, semblent l’emporter sur les joies de sa présence qui nous sont devenues cachées.
Il présente ainsi la valeur du jeûne comme un moyen pour chercher la joie de sa présence, pour nous détourner de ce qui nous rend tristes et nous détourne de l’amour de Dieu et revenir à sa présence, à la joie des noces.
11Août