Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

3 mars 2025.

Lundi de la 8ème Semaine du Temps Ordinaire

Mc 10, 17-27

Samedi, dans l’Évangile (Mc 10, 13-16), Jésus a parlé des enfants, souvent peu considérés par leurs contemporains, et il présente l’enfant dans sa confiance totale envers ses parents comme un modèle pour ses disciples.

Aujourd’hui, Jésus rencontre un jeune-homme riche qui observe les commandements de la Loi et désire aller plus loin sur le chemin du Royaume.

Nous avons alors cette parole admirable de Jésus : « Il posa sur lui son regard et il l’aima ». Il faut ce regard d’amour personnel de Dieu posé sur l’homme pour que naisse en lui la confiance et l’assurance d’être aimé, pour pouvoir aller plus loin que la seule observance de la Loi.

« Une seule chose te manque, va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ;

alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »

            Le dépassement de la Loi, la capacité de devenir vraiment disciple de Jésus, c’est donc de devenir comme l’enfant qui se sait aimé et qui attend tout des autres ; il a confiance que ses parents lui donneront tout ce dont il a besoin.

            Ce jeune-homme s’assombrit tout à coup, devient triste et s’en va. Le motif étant qu’il a de grands biens auxquels il ne veut pas renoncer.

            Devenir disciple, c’est accepter de perdre ses assurances, pour trouver dans l’amour du Christ et, dans la confiance envers Lui, la force et la joie de tout laisser !

            Voilà qui sera difficile pour l’homme riche lorsqu’il est attaché à construire sa vie sur des assurances humaines.

            Chacun, riche ou moins riche, s’appuie sur ce qu’il possède ou sur sa réputation et autres assurances humaines et il n’est pas ici question de dire que ceci est bien ou que ceci est mal. Jésus se contente ici de dire ce qu’il constate et qu’humainement ce dessaisissement est impossible !

            En revanche, il est possible pour Dieu : en Jésus-Christ, Dieu s’est dessaisi de tout pour nous sauver, et son amour, divin et personnel, seul, nous rend capable de ce « lâcher prise ».

            Laissons-nous aimer pour qu’advienne en nous cette capacité à nous abandonner entre les mains du Christ.