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13 décembre

Vendredi de la 2ème Semaine de l’Avent

Mt 11, 16-19

16 À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant :

17 “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”

18 Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
19 Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »

Jean-Baptiste est accusé d’avoir perdu la tête car il pratique l’ascèse, Jésus d’être un ivrogne car il mange avec les pécheurs…

Ces jugements ne sont pas ceux des publicains et des pécheurs qui, eux ont reçu le baptême de Jean, mais ils sont ceux des pharisiens et des légistes. Pour Jésus, ces hommes sont comparables à des enfants que l’on ne peut ni réjouir, ni émerveiller.

Reconnaître Jésus, c’est accepter de croire que les promesses sont accomplies en ce que des aveugles ont retrouvé la vue et que la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. La Bonne Nouvelle c’est la grâce dont la force et l’efficacité se prouvent dans le développement de l’Église et cette grâce produit la joie. La Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres, des publicains accueillent le baptême de Jean et des brebis perdues d’Israël deviennent disciples du Christ, des païens se convertissent au message du salut. Dieu donne la grâce.

Refuser de voir ce qui est et d’entrer dans ce projet de Dieu, c’est refuser la grâce et la joie, c’est aller à l’encontre de la vie. Pour être disciple, le chrétien a besoin de son frère dont la conversion, fruit de la grâce de Dieu, le renvoie à sa propre expérience de gracié de Dieu.