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12 mars 2025.

Mercredi de la 1ère Semaine du Carême

Lc 11, 29-32

Cela peut être rassurant : les contemporains de Jésus ressemblent à nos contemporains, ils cherchaient des signes… Mais voilà, Dieu ne se donne pas à connaître dans le signe mais seulement dans une relation d’Alliance avec l’homme. Les signes peuvent aider ceux qui les reçoivent mais ils ne sont pas encore la véritable rencontre avec le Christ ressuscité.

Il suffit de lire les Évangiles d’une manière cursive pour être frappé par le nombre de superlatifs utilisés : Jésus est plus que Jonas, plus que Salomon (Lc 11,29-32), il est plus grand que le Temple (Mc 12,6), il est plus grand que David (Mc 12,35), il dépasse Moïse (Mt 17,3) et dans l’Épître aux hébreux (Hb 1,4s) il est même dit qu’il dépasse les anges…

Le chrétien est celui qui est invité à faire cette expérience : Jésus est incomparable, il est toujours plus que la figure à laquelle il fait référence…

La connaissance de Jésus-Christ commence donc avec le dépassement du signe, avec le dépassement des représentations ; elle commence lorsque l’homme s’abandonne, s’en remet dans la confiance, dans la foi, à celui dont le Nom est au-dessus de tout nom.